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Les animaux des Pyrénées

 
 

                                       L'isard

 

 

 

L’isard est une espèce de la sous famille des caprinés et fait partie du même genre que le chamois des Alpes, assez fréquent dans la cordillère Cantabrique, les Apennins et le massif des Pyrénées.

Il diffère du chamois par un pelage d’été plus roux et un pelage d’hiver plus clair, un poids plus élevé, et une ouverture des cornes plus importante.

Très chassé dans les années 1960 où il a failli disparaître, c’est dès la création du parc national des Pyrénées qu’il a pu être sauvé, pour devenir aujourd’hui un animal commun des Pyrénées où il abonde dans les zones protégées.

Le mâle se distingue de la femelle par un cou plus large et les cornes plus courtes.

C’est le froid hivernal qui est à l’origine de la régulation de la population ainsi que la chasse en dehors des zones de protection.

Il se déplace par harde souvent sous la conduite d’une femelle, la pièce maîtresse du groupe est constituée par la relation entre la mère et le chevreau. L’époque du rut commence en automne, les mâles se rassemblent provoquant une forte activité pouvant aller pour certains jusqu’à épuisement, les femelles chassent le chevreau de l’année pour mettre bas à l’écart de la harde sur des zones escarpées. Le petit cabri naît à la fin du printemps, au bout d’un an il se nomme éterle ou éterlou, et débute alors la période d’apprentissage, au cours de laquelle il cherche la protection de la mère se protégeant du renard et de l’aigle royal qui sont ses ennemis.

Grâce à sa musculature vigoureuse et son cœur énorme il peut effectuer des courses rapides ; ses sabots, aux bords tranchants et aux coussinets rugueux lui permettent de gravir les pentes de neige et les rochers escarpés.

Grâce à sa vue et à son odorat il peut repérer un danger à 800 mètres. Il communique avec ses congénères de façon olfactive et visuelle ; menacé il émet un chuintement d’alarme, qui précède généralement  la fuite.

Son habitat se situe entre 800 et 3000 mètres, de la forêt aux abords des neiges éternelles. L’hiver il n’hésite pas à descendre dans des zones de forêts ou des secteurs moins couverts de neige.

 

 

                                Le mouflon

 

Le mouflon a été introduit dans les Pyrénées il y a 40 ans. Cet herbivore d’origine Corse et Sarde s’est très bien adapté dans notre massif pyrénéen. On le rencontre surtout dans le massif du Carlit, de Pibeste et de saint Béat. Excellent grimpeur, il vit en petit groupes familiaux de quelques individus à une trentaine, au dessus de 1500 mètres d’altitude sur les estives et les pentes abruptes. La femelle met bas une fois par an au printemps de un à deux petits.

L’animal mesure environ 70 cm au garrot et 140 de long, les mâles peuvent peser jusqu'à 60 kg et portent des cornes impressionnantes, la femelle peut en porter de plus petites ou ne pas en avoir.

Plutôt mangeur de feuilles, le mouflon peut se contenter en hiver d’écorce, de chataîgnes, de glands et de lichens.

La cohabitation avec les isards semble se passer sans soucis, et il n’est pas rare de voir paître des mouflons avec les troupeaux de brebis.

La population de mouflons des Pyrénées orientales est aujourd’hui estimé à environ (s) 800 individus, bien que réglementée la chasse est autorisée.

La mise en évidence récente de la présence de loups venus des sierras du nord de l’Espagne, dans le massif du Carlit, confirme le lien qui peut exister entre ce prédateur et le mouflon, comme c’est le cas dans le Mercantour.

 

 

                          L'ours brun des pyrénées

 

 

 

L’ours brun était présent dans toutes les vallées de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui son territoire est réduit, mais cela n’est pas irréversible car la nature de la chaîne est encore suffisamment préservée pour offrir un cadre favorable à la population ursine.

La répartition actuelle de l’ours brun s’étend sur les versants français avec  3 noyaux qui s’étendent sur 6 départements, et sur 3 provinces du  versant espagnol, soit une superficie totale d’environ 6000 km2.

Les mâles adultes pèsent de 120 à 200 kg et les femelles de 80 à 120 kg.

Il est omnivore, son régime est composé de baies, tubercules, faines, glands, sorbes et herbes tendres. Il est aussi friand d’insectes, de charognes, de petits rongeurs, les ongulés domestiques ou sauvages ne représentent que 8% de son alimentation.

Son épaisse fourrure varie du beige au brun. L’hiver l’ours hiberne dans sa tanière, la femelle met bas en janvier février de un à deux petits, tous les 4 ans, jusqu’à la fin de sa vie.

Les petits restent avec leur mère une année, dans les Pyrénées les naissances sont rares.

 

 

                                  La marmotte

 

 

 

La marmotte pèse 5 à 6 kg pour un corps de 50 cm  et une longue queue, la position de ses yeux lui donne un large champ de vision, les pattes sont puissantes, ses griffes lui permettent de creuser des galeries, son museau est large et court, ses nombreuses vibrisses lui sont utiles pour sa vie souterraine.

Discrètes et prudentes, les marmottes se préviennent d’un danger imminent par des cris puissants audibles très loin.

Elles creusent des galeries longues et ramifiées dans lesquelles elles peuvent se réfugier en cas de d’alerte et hiberner jusqu’à six mois.

Elles vivent à des altitudes supérieures à 1000 mètres sur des terrains herbeux et composés de roches.

Après leur disparaission  une première réintroduction a eu lieu dans le secteur de Barège. Aujourd’hui la marmotte est devenu un habitant régulier des Pyrénées.

Ses principaux  prédateurs sont l’aigle et le renard, sa chasse est interdite ce qui permet de voir leur nombre en augmentation.

Les marmottons se nourrissent de feuilles de graines et d’herbe.

Après les amours, la gestation dure 5 semaines, les marmottons qui sont au nombre de deux à six  ne pèsent qu’une quarantaine de grammes à la naissance et se hasardent à sortir du terrier dès une quinzaine de jours, l’allaitement dure un mois.

L’hibernation dure tout l’hiver du mois d’octobre au mois de mars à l’intérieur du terrier sur un confortable lit d’herbe. Leur long sommeil peut être entrecoupé d’une douzaine de courtes phases de réveil.

La sortie commence au printemps alors qu’il y a encore de la neige au sol c’est l’occasion de jeux et glissades, elles sont affaiblies du long sommeil et doivent donc régénérer leurs réserves de graisses.

 

 

                       Le bouquetin des pyrénées

 

 

 

Le bouquetin des Pyrénées est particulièrement reconnaissable par ses cornes incurvées vers l’arrière. Ce mammifère typiquement pyrénéen était présent sur toute la chaîne des Pyrénées jusqu’au 18ème siècle. Sa disparition totale s’explique uniquement par la chasse. En 1996, une tentative de capture pour la reproduction en captivité échoua, il n’y a donc plus de bouquetin dans les Pyrénées.

Néanmoins il existe l’idée d’introductions de caprins originaires d’Espagne, les avis sont partagés !

 

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